31 août 2007

Lectures du dimanche 2 septembre 2007




Première lecture (Si 3, 17-20; 28-29)
3-17 3-18 Plus tu es grand, plus il faut t'abaisser :
tu trouveras grâce devant le Seigneur. 3-19 Beaucoup d'hommes sont haut placés et glorieux,
mais c'est aux humbles que le Seigneur révèle ses secrets. 3-20 Sa puissance est grande,
et les humbles lui rendent gloire. 3-28 La condition de l'orgueilleux est sans remède,
car la racine du mal est en lui. 3-29 L'homme sensé médite les maximes de la sagesse ;
l'idéal du sage, c'est une oreille qui écoute.

Deuxième lecture (He 12, 18-24)
12-18 Quand vous êtes venus vers Dieu, il n'y avait rien de matériel comme au Sinaï, pas de feu qui brûle, pas d'obscurité, de ténèbres, ni d'ouragan, 12-19 pas de son de trompettes, pas de paroles prononcées par cette voix que les fils d'Israël demandèrent à ne plus entendre. 12-20 Car ils ne supportaient pas cette interdiction : Qui touchera la montagne, même si c'est un animal, sera lapidé. - 12-21 Le spectacle était si terrifiant que Moïse dit : Je suis terrifié et tremblant. 12-22 Mais vous êtes venus vers la montagne de Sion et vers la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, vers des milliers d'anges en fête 12-23 et vers l'assemblée des premiers-nés dont les noms sont inscrits dans les cieux. Vous êtes venus vers Dieu, le juge de tous les hommes, et vers les âmes des justes arrivés à la perfection. 12-24 Vous êtes venus vers Jésus, le médiateur d'une Alliance nouvelle, et vers son sang répandu sur les hommes, son sang qui parle plus fort que celui d'Abel.

Évangile (Luc 14, 1. 7-14)
14-1 Un jour de sabbat, Jésus était entré chez un chef des pharisiens pour y prendre son repas, et on l'observait. 14-7 Remarquant que les invités choisissaient les premières places, il leur dit cette parabole : 14-8 « Quand tu es invité à des noces, ne va pas te mettre à la première place, car on peut avoir invité quelqu'un de plus important que toi. 14-9 Alors, celui qui vous a invités, toi et lui, viendrait te dire : 'Cède-lui ta place', 14-10 et tu irais, plein de honte, prendre la dernière place. Au contraire, quand tu es invité, va te mettre à la dernière place. Alors, quand viendra celui qui t'a invité, il te dira : 'Mon ami, avance plus haut', et ce sera pour toi un honneur aux yeux de tous ceux qui sont à table avec toi. 14-11 Qui s'élève sera abaissé ; qui s'abaisse sera élevé. » 14-12 Jésus disait aussi à celui qui l'avait invité : « Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n'invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins ; sinon, eux aussi t'inviteraient en retour, et la politesse te serait rendue. 14-13 Au contraire, quand tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ; 14-14 et tu seras heureux, parce qu'ils n'ont rien à te rendre : cela te sera rendu à la résurrection des justes. »

14 août 2007

Les mots de l'Eglise (1) : la liturgie

La plupart des mots qui structurent notre vie chrétienne puisent leur source et leur sens dans l'Histoire. C'est en partant du sens originel de ces mots que l'on peut aujourd'hui approfondir leur richesse, ce qui nous permet de mieux comprendre la symbolique du message chrétien.

Dans la Grèce antique, la liturgie est une contribution onéreuse d'origine privée destinée à une réalisation d'intérêt public. Autrement dit, une personne agissant avec ses propres deniers pour le bien des habitants de son quartier ou de son village. Comme les ressources financières publiques sont souvent maigres à cette époque, on a ainsi systématiquement recours aux financements d'origine privées pour la construction et l'entretien des bâtiments publics, de la voirie, des systèmes d'adduction, des gymnases, des théâtres, etc. Ces liturgies sont aussi nécessaires à l'organisation des grandes fêtes civiques qui rassemble l'ensemble de la population, citoyens, hommes libres et esclaves, qui bénéficient ainsi des largesses de l'élite riche des villages et des villes. Ces grandes fêtes sont structurées autour de cérémonies religieuses, à une époque ou politique et religion (polythéiste) vivent en parfaite harmonie. Ce qui est nécessaire à leur organisation est souvent d'ailleurs autant coûteux que les autres réalisations urbanistiques évoquées plus haut. Ainsi, pour les fêtes rendues en l'honneur du dieu ou de la déesse protectrice de telle ou telle cité, les fournitures sont nombreuses : amphores de vin et d'huile, corbeilles de légumes et de fruits, troupeaux d'ovins et de bovins offerts en sacrifice à la divinité; non pas que tout cela soit entièrement destinée à cette dernière, car celle-ci se contente d'humer la fumée des sacrifices effectués. En fait, toutes ces victuailles finissent sur les tables d'un gigantesque banquet gratuit organisé à l'issue des cérémonies religieuses et destiné à nourrir toute cette foule humaine ainsi réunie. C'est par cette manière que les cités antiques affirment ainsi leur unité et que la population qui les habitent signifie son adhésion à un corpus de valeurs communes qui fait le ciment de cette unité.

On retrouve par analogie ce sens antique du mot "liturgie" dans l'épisode du banquet miraculeux cité dans les Évangiles de Marc (8, 1-10) et de Matthieu (15, 32-39) où Jésus se comporte en "donateur providentiel" pour nourrir les 4000 hommes à partir de 7 pains et de quelques poissons; scène qui elle aussi a un ressort symbolique et correspond à un système de valeurs particulières mais dont le sens échappait encore aux participants de ce banquet improvisé, à l'instant du geste accompli; celui du Salut de la multitude par le sacrifice d'un seul, le Christ. Ce banquet est donc une anticipation de la Cène du jeudi Saint.

Aujourd'hui, dans l'Eglise catholique, la liturgie est porteuse d'un double sens : elle est d'abord signe d'unité entre les membres de la communauté particulière qui participe ou assiste à une cérémonie; c'est aussi un signe d'unité universelle de l'Eglise avec le pape et les évêques. Mais elle surtout porteuse d'un message qui transcende les réalités terrestres, en tout premier lieu par les sacrements du baptême et de l'eucharistie. La répétition des gestes et des paroles du Christ au cours de la messe constitue rappelle en particulier que la Passion du Christ est offerte pour le Salut de tous nos frères humains passés, présents et à venir. Salut qui nous est proposé par la communion au corps du Christ, pain de la vie éternelle.

Cette espérance du Salut doit donc nous pousser à accorder toujours plus d'importance à la beauté de nos liturgies. non pas que cela soit un "travers de maniaquerie", pour reprendre la formule utilisée par Mgr Vingt-Trois lors des obsèques du cardinal Lustiger évoquant ceux qui oser formuler des critiques sur les efforts de ce dernier en faveur de la beauté liturgique dans le Diocèse de Paris. Car, en effet, la liturgie est un aspect fondamental qui permet au fidèle de comprendre un message qui donne pleinement sens à son humanité.

Prochain épisode : le diocèse

30 août 2006

Présence indispensable de nos campagnes

Saluons l'initiative du recensement photographique de l'ensemble des clochers de France sur le site http://www.clochers.org/ qui nous rappelle à quel point notre héritage est chrétien...

Chaque initiative volontaire destinée à compléter la liste est la bienvenue (un peu plus de 10 000 communes ont été pour le moment recensées).

Les ouvriers sont donc invités à la moisson...

29 août 2006

Petite phrase

Voici ce qu'a déclaré hier Angela Merkel, la chancelière allemande, à propos des racines chrétiennes de l'Europe, à son compatriote Benoît XVI:"« Je suis d’avis que nous avons besoin d’une « identité européenne » sous la forme d’un « contrat » de constitution et, selon moi, ce contrat devrait être lié au christianisme et à Dieu, parce que le christianisme a formé l’Europe de façon décisive ». (source : Zénit)

Voila encore une pierre de plus dans la mare laïcarde française !

Bonjour




j'ai créé ce blog pour vous livrer mes commentaires sur les lectures de l'office des dimanches et et des grandes fêtes catholiques. J'apporterais aussi régulièrement des infos sur la vie religieuse en france et sur le monde catholique (liens internet notammen) t en fonction de mes coups de coeur et/ou de mes coups de sang. j'attends bien sur vos commentaires.

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